Boromir
Dates : 2978 du Troisième Âge - 3019 du Troisième Âge
Père : Denethor II
Mère : Finduilas d'Amroth
Frère : Faramir
Boromir de cinq ans l'aîné, le bien aimé de son père lui ressemblait et de visage et par son fier tempérament, mais guère par d'autres côtés. C'était plutôt un homme du genre du roi Eärnur d'autrefois, ne contractant pas de mariage, mais se plaisant principalement à l'exercice des armes ; robuste et témeraire certes, mais se souciant peu des savoirs coutumiers, sinon pour les récits des batailles d'antan.
Le Seigneur des Anneaux
Fils ainé de Denethor et de Finduilas, Boromir est le préféré de son père aux dépends de Faramir et l'héritier du Surintendant du Gondor. Boromir fut entrainé dès son plus jeune âge pour devenir un grand guerrier. Il ne tarda pas à prouver sa valeur lorsqu'il defendit vaillament Osgiliath en 3018 contre les armées du Mordor. Boromir savait gagner le coeur des Hommes et leur redonnait courage.
Il partit la même année vers Imladris pour découvrir le sens d'un rêve que lui et son frère avaient eu dans lequel leur était annoncé le retour du fléau d'Isildur. Après un long et dangereux voyage, il atteint en solitaire Imladris. Au Conseil d'Elrond où il est convoqué, il propose de prendre l'Anneau et de l'emmener au Gondor afin de s'en servir contre Sauron, ce qui lui est refusé. Il fera néanmoins partie de la Communauté de l'Anneau, les Neuf Marcheurs.
Mais il éprouva la même tentation qu'Isildur et essaya de prendre l'Anneau à Frodon qui parvint à s'enfuir en mettant l'Anneau. Et comme Isildur il se rendit compte de sa faute, et il se racheta en défendant Merry et Pippin jusqu'à sa mort, tué par les Orques.
Avant de mourir, il eut le temps de sonner de son cor qu'on entendit jusqu'a Minas Tirith.
;-J'ai essayé de prendre l'anneau à Frodon, dit-il. Je regrette. J'ai payé.
Il laissa vaguer son regard sur ses ennemis tombés ; une trentaine au moins gisaient là.
- Ils sont partis, les Semi-Hommes ; les Orques les ont pris. Je crois qu'ils ne sont pas morts. Des Orques les ont ligotés.
Il se tut, et ses yeux se fermèrent avec lassitude. Au bout d'un moment, il parla de nouveau :
- Adieu, Aragorn ! Va à Minas Tirith et sauve mon peuple ! J'ai échoué.
- Non ! dit Aragorn, lui prenant la main et lui baisant le front. Tu as vaincu. Peu d'hommes ont remporté une preille victoire. Sois en paix! Minas Tirith ne tombera pas !
Boromir sourit.
- Par où sont-ils partis ? Frodon était-il là ? demanda Aragorn.
Mais Boromir ne dit plus rien.
La Communauté de l'Anneau
Legolas, Aragorn et Gimli, arrivés à toute vitesse au son du Grand Cor de Gondor mais trop tard, le déposèrent sur une barque, avec ses armes et son cor et la laissèrent voguer au gré du courant du grand Fleuve Anduin.